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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/97

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LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. hommes surpris, que le seul bonheur de sa vie eût consisté en une existence simple, bour- geoise même, et cette femme, qui avait épuisé tous les raffinements du plaisir et toutes les jouissances du luxe et de l’argent, rêvait comme suprême idéal une vie ignorée et passée dans la médiocrité. C’était là le secret de Geor- gette. Théophile Gautier avait songé, en ima- ginant cette nouvelle, à mademoiselle Geor- gette 0. l’une des plus séduisantes pension- naires du Palais-Royal à cette époque. Ce récit, réuni au Dénouement turc et à Made- moiselle Dafné, devait former un volume vendu d’avance à Michel Lévy qui, malheureusement, ne put jamais le faire paraître. Mademoiselle Dafné, dont le manuscrit porte pour titre Mademoiselle Da fné de Boisfleury, eau-forte dans la manière de Piranèse, fut publiée sous celui de Mademoiselle Da fné de Montbriand, eau-forte, etc., dans la Revue du XIXe siècle d’avril 1866, Arsène Houssaye, le directeur de ce recueil, ayant —trouvé ce dernier nom plus à son gré.