Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/101

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cord pour se concerter sur les mesures opportunes à prendre ; seulement, elles faillirent se brouiller en étudiant la question du meilleur mode de scrutin, et elles échangèrent des mots aigres en opérant la répartition de leurs besognes réciproques. Néanmoins, se ressaisissant aussitôt, elles reconnurent à l’unanimité que le moment était plus mal choisi que jamais pour rompre les bonnes relations amicales de jadis, et soulever des dissensions intestines. Un tribunal arbitral fut institué dans le but de trancher les points litigieux ; enfin le Grand Conseil de la Fédération des communes put ouvrir sa session et commencer ses travaux.

Il y procéda avec une promptitude à laquelle on ne saurait trop rendre hommage. Après avoir constaté, non sans pièces et témoignages à l’appui, le bon droit des