Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/102

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villes andalouses et la mauvaise foi du gouvernement marocain, il énuméra minutieusement les démarches conciliantes tentées dans l’intérêt de la paix ; il n’essaya pas de dissimuler que ces démarches étaient demeurées stériles ; il montra le sultan rejetant toutes les avances de la diplomatie, refusant toute explication sur ses préparatifs militaires. Nouant des alliances suspectes pour la tranquilité générale, organisant, en un mot, tous les éléments d’une guerre offensive. Dans ces conditions, le Grand Conseil jugea qu’un conflit devenait chaque jour plus vraisemblable, et il conclut qu’on aurait probablement avant peu à repousser la force par la force.

Pour ne point se laisser prendre au dépourvu, il vota trois résolutions ; premièrement : d’envoyer à Sa Majesté Chéri-