Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/130

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saire décidé aux pires violences. D’aucuns ont insinué, il est vrai, qu’une longanimité aussi manifeste s’explique simplement par une répugnance naturelle à se battre ; mais de pareilles hypothèses n’équivaudraient à rien moins qu’à une accusation de lâcheté.

Au printemps de 329, le Chérif se démasquait brutalement par l’invasion de l’Espagne, un débarquement dans le Sud italien, et le pillage de plusieurs localités de l’ancienne Provence française. À la même époque, deux émigrations asiatiques se portaient, l’une vers la péninsule des Balkans, la seconde vers la Russie par la côte Nord de la Caspienne, ramassant le long de leur route les innombrables hordes toujours prêtes aux aventures, et traînant à leur suite un peuple de femmes et d’enfants