Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/16

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à l’illustre chimiste Claude Mouillaud, il ne restait plus une surface vacante qui fût digne de lui. — Les partisans de Jeanne d’Arc sentirent leur résistance vaine ; tous ceux qui ne purent s’en dispenser payèrent honnêtement leurs paris.

Malgré l’ennui de ce règlement de comptes, personne n’osa réclamer contre l’honneur rendu à Claude Mouillaud. Il y avait unanimité à reconnaître son immense valeur de philanthrope et de savant ; nul n’ignorait ses admirables travaux relatifs à la fabrication des comestibles artificiels, et l’on tombait d’accord sur l’expansion qu’avait prise, grâce à lui, cette science de la chimie alimentaire, encore dans les limbes au Ier siècle de la République (XIXe siècle de l’ère chrétienne). Quand il mourut, ses procédés industriels mettaient désormais à la portée de tous — et à profusion —