Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/20

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seraient représentées sur un immense hippodrome ; des restaurants fourniraient à leurs convives des aliments naturels, préparés et assaisonnés selon la mode antique.

Deux de ces articles soulevèrent malheureusement les réclamations violentes de l’infatigable Société protectrice des animaux ; ses membres déclarèrent à l’unanimité qu’atteler un être vivant quelconque à n’importe quel véhicule, c’était ramener l’humanité aux plus tristes heures de son histoire. Et puis le mot « aliments naturels » les avait inquiétés. Allait-on tuer des moutons et en manger la chair ? Quand ils apprirent que les rédacteurs du programme l’entendaient bien ainsi, leur exaspération ne connut plus de bornes. Ils menacèrent de quitter en masse la ville sacrilège, et ils l’auraient fait assu-