Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/21

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rément s’ils avaient été plus certains qu’on chercherait à les retenir.

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La date solennelle arriva enfin. Dès l’aube, la municipalité fit lancer des nuages artificiels qui tamisaient l’ardeur du soleil et répandaient dans l’atmosphère un peu de fraîcheur humide ; en même temps, les appareils frigorifiques maintenaient exactement la température à vingt et un degrés centigrades : des vaporisateurs de parfums rares furent installés en plusieurs quartiers. Sur le parcours que devait suivre le cortège officiel et dans les boulevards avoisinant la statue de Claude Mouillaud, le marbre des rues était couvert de tapis précieux et les maisons décorées d’étoffes éclatantes, sans affectation de mauvais goût.

Dès huit heures du matin, les invités