Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/22

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affluaient ; ils étaient reçus immédiatement au palais municipal, tandis que les divers engins de locomotion aérienne qui les avaient amenés retournaient se ranger en dehors de la ville sans qu’il fût besoin de police. À onze heures, les dernières délégations retardataires étaient présentes ; les derniers envois de phonographes étaient parvenus à destination et n’attendaient qu’à être placés sur l’estrade aux discours pour réciter leurs compliments. Le cortège se forma en bon ordre, et commença à défiler.

Chacun des hauts personnages qui le composaient était assis dans un fauteuil roulant, mu par l’électricité, assez analogue aux anciens tricycles et très aisément dirigeable. Il eût été impossible en effet d’obliger à une marche de vingt minutes ces hommes ou femmes exclusivement