Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/88

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extravagant, que l’homme n’est pas ici-bas pour résoudre la question du bien-être général, et qu’il a une fin au contraire en dehors de son propre bonheur et du bonheur de ses semblables. Mieux vaut, en dépit des apparences fournies par l’histoire, persister dans la foi humanitaire et sociale. Une attitude intransigeante est conforme à l’esprit de progrès. Et puis, elle est plus digne.

Il y a eu assurément des fautes commises. Si ceux qui n’étaient rien ne pouvaient rien contre les périls menaçants, il est certain que les administrateurs municipaux, à qui avaient été délégué le soin des intérêts et du salut publics, ont fait preuve d’une lamentable incurie. Plusieurs d’entre eux, voués depuis à la juste exécration de la postérité, ont essayé de se défendre prétendant qu’ils ne gouvernaient point