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fut pas longtemps à trouver, car elle n’en connaissait cent pas d’autre.

— Heidi, reprit-elle, je sais ce qui me fera du bien et me rendra de bonnes pensées. Lis-moi le cantique qui commence par :

Va, ne crains rien.

Le livre de cantique était devenu si familier à Heidi qu’elle trouva tout de suite ce que la grand’mère demandait, et d’une voix claire elle lut :

Va, ne crains rien,
Ton Dieu sait bien
Ce qui t’est salutaire.
Laisse en repos
Gronder les flots :
N’est-il pas ton bon Père ?

— Oui, oui, voilà justement ce que j’avais besoin d’entendre, dit la grand’mère, tandis que l’expression angoissée disparaissait de son visage.

Heidi la considéra un moment toute pensive ; puis elle lui demanda :

— Grand’mère, est-ce que salutaire veut dire ce qui fait du bien et ce qui guérit quand on est malade ?

— Oui, oui, ça doit bien être cela, répondit-elle