cela est-il nécessaire pour causer avec moi ? Vous ne savez rien m’adresser qui ne m’offense.
Eh ! parbleu, madame, ne faudroit-il pas prendre des mitaines ? et puis d’ailleurs, de quoi vous fâchez-vous ? Chacun son langage. Vous êtes une femme d’esprit ; vous avez vécu à Paris ; nous autres gens de mer nous ne donnons pas dans tout cela.
Et cette ennuyeuse pipe dont vous m’envoyez des bouffées à chaque instant, comment y tenir ? Ma pommade à la fleur d’orange, mes roses, tout, dans la maison, sent le tabac.
Ah ! maman, qu’est-ce que cela fait ? M. Derval me disoit l’autre jour qu’il aimoit beaucoup cette odeur-là.
M. Derval, mademoiselle, ce galant doucereux qui vient vous faire la cour ? Il lui appartient bien d’aimer la pipe ! Je parie qu’il n’a pas seulement fait une lieue en mer. C’est un