Page:Staël - Œuvres inédites, II.djvu/158

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ROSALBA.

Il ne veut pas de vous.

DERVAL.

Et pourquoi donc ?

ROSALBA.

Il dit que vous n’avez pas servi sur mer.

DERVAL.

C’est vrai.

ROSALBA.

Pas même sur terre.

DERVAL.

Je n’ai pas eu cet honneur.

ROSALBA.

Et qu’enfin ce qu’il y a de pis, c’est qu’au lieu de vivre d’une façon militaire, vous lisez et vous écrivez.

DERVAL.

J’en conviens ; mais, s’il le veut, j’y renoncerai.

ROSALBA.

Quoi ! vous m’aimeriez assez pour me faire un tel sacrifice !

DERVAL.

Belle Rosalba, qu’ai-je besoin de chercher