temps, quand je reviendrai à Paris, pour retrouver… pour être, enfin, tout ce qu’on doit être.
Ah ! s’il en est ainsi, hâtons le mariage : dès demain, dès ce soir. Je ne voudrois pas, pour rien au monde, avoir un gendre rouillé ; je sens par moi-même à quel point c’est triste. On est tout je ne sais comment, quand on ignore, comme on est à Paris ; on parle au hasard, on ne sait pas seulement si l’on a raison de sentir ce qu’on sent ; enfin, on n’est sûr de rien.
Comptez sur moi pour vous mettre au fait.
Attendez ici, je vous prie, le peintre, qui doit vous apporter le portrait de ma fille. — Mais je vois à ma montre que je suis obligé de sortir, pour aller chez mon frère ; c’est bien familier de vous laisser ainsi chez moi ; mais je veux vous quitter à la françoise, sans faire des excuses. N’est-ce pas ainsi que cela se passe à Paris ? (Il fait plusieurs révérences.) Ne croyez pas pourtant que j’ignore, monsieur le comte, les égards que je vous dois ; mais je m’en vais sur la pointe des pieds, sans dire un mot, sans faire une