Pendant longtemps, je ne savais pas bien me rendre compte à quel point l’assistance du Saint-Esprit était indispensable à notre âme. Maintenant le Très-Clément m’en a accordé le savoir. Oui, elle est aussi indispensable que le souffle à chaque moment de notre existence, pendant la prière comme pendant toute la durée de notre vie. Sans l’assistance du Saint-Esprit, notre âme est constamment portée à toute sorte de péché et par conséquent à la mort spirituelle ; elle faiblit, elle s’affaisse entièrement à cause du mal qui entre dans le cœur et devient incapable de suivre la voie du bien. Sans l’assistance du Saint-Esprit, l’homme sent son cœur se miner lentement par toute sorte de péchés et disparaître presque dans les abîmes du mal à chaque instant. C’est alors qu’il faut que le cœur reste ferme sur une base de pierre, et cette pierre est le Saint-Esprit. Il affermit nos forces et, si l’homme prie, il fortifie son cœur dans la foi et dans l’espérance d’obtenir ce qu’il demande. Il allume dans notre âme le feu sacré de l’amour de Dieu, il la remplit de pensées pures, salutaires, qui fortifient l’esprit et le cœur. Si l’homme accomplit quelque œuvre, il lui donne la force de comprendre l’importance et la nécessité de ses efforts et une patience à toute épreuve qui surmonte toutes les difficultés. Dans ses rapports avec le prochain, il lui inspire le respect de la personne humaine, indépendamment de toute diversité de condition et de sexe. Il lui fait considérer cette personne comme étant avant tout l’image de Dieu, rachetée par le sang de Notre Seigneur Jésus-Christ et il détourne notre cœur et notre attention de l’extérieur de la personne, de son vêtement, de son langage et de ses manières.
Jésus-Christ surgissent du pain et du vin par l’opération du St-Esprit » c’est-à-dire en vertu des paroles de la consécration.