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sur le Haut Nil. Ensuite, il devait rédiger un guide pratique à l’usage des voyageurs sur ce fleuve, examiner les découvertes du capitaine Warren à Jérusalem, se rendre compte à Constantinople du différend survenu entre le sultan et le khédive, visiter les champs de bataille de la Crimée, examiner l’expédition préparée contre Khiva par les Russes, décrire Persépolis et s’embarquer enfin à Bombay pour Zanzibar à la recherche de Livingstone. Lorsqu’il eut exécuté son programme, M. Stanley, le 6 janvier 1871, arrivait à Zanzibar. Depuis près d’une année déjà, on avait alors, pour la seconde fois, répandu en Europe la fausse nouvelle de la mort de Livingstone.

Pendant les quinze mois que M. Stanley venait d’employer à se rendre de Madrid à Zanzibar, Baker avait eu à lutter pour son expédition contre les obstacles présentés par la traversée du désert, par la malveillance des fonctionnaires égyptiens et par les digues herbeuses du Nil Blanc, de la rivière des Girafes et du fleuve des Montagnes ; car il n’atteignit Gondocoro que le 15 avril 1871.

À cette date, Stanley, débarqué le 5 février à Bagamoyo, entrait dans la vallée de l’Ougérengéri en route vers Djidji, où, malgré la guerre entre les Arabes et Mirambo, il allait retrouver Livingstone le 10 novembre.

Quant à celui-ci, le 1er janvier de cette même année,