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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/23

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photographie de Severin, photographe du roi de Hollande, à La Haye. Là M. Adelbert a bien le même type de nez que celui de son père représenté, dans la même page, sur son lit de mort. L’impartialité nous oblige à déclarer que ces deux portraits sont deux types de vrais Prussiens. Quels méchants petits yeux il a, le Hollandais ! On pourrait même dire : quels yeux méchants ! Ce n’est pas étonnant puisqu’il est encore païen, comme l’a prouvé la Légitimité, par la plume furibonde de son Chartier[1].

Dans l’Illustration du 15 septembre 1873, p. 180, on voit aussi la gravure de M. Adelbert. C’est la figure bouffie d’un bourgeois bien nourri, maussade et à l’œil prussien, comme dans sa photographie de profil faite par Pierre Petit vers la même époque. Il y a loin de là aux prétendues ressemblances phénoménales avec le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette.

  1. Nous écrivions ces lignes au mois de juillet 1886. Or, au mois d’octobre 1887, les journaux annonçaient la mort « d’Adelberth de Bourbon, prince de France, capitaine d’infanterie de l’armée néerlandaise, » arrivée à Bergen-op-Zoom, le 18 octobre 1887. – Pauvre « libérateur de la France ! » il a préféré étouffer de gras-fondu, probablement... – Il laisse trois fils, protestants comme lui, dont l’aîné, Louis-Charles-Jean-Philippe, né le 8 décembre 1866, a obtenu le n° 1, au mois de juillet 1883, pour entrer au mois de septembre suivant, à l’école des Cadets de l’Académie royale militaire de La Haye, d’où il a dû sortir officier, deux ans après, en 1885, pour servir dans l’infanterie néerlandaise. – Quel relief pour le clan Naündorffiste !