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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/34

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oyenné.

Bonhomme dans le fond ou au moins avec ses amis, mais manquant de jugement, de logique et même de bon sens ou de bonne foi, M. A+B semble excusable, car il est affligé d’une monomanie qui l’a fait surnommer « le sot touche-à-tout ». Elle lui empêche de comprendre cette maxime de Pascal : « La raison nous commande bien plus impérieusement qu’un maître, car, en désobéissant à un maître on est malheureux, et en désobéissant à la raison on est un sot. »

Ainsi, entre autres premières sottises, disent ses confrères, on l’a vu divulguer les hontes d’un de ses prédécesseurs et insulter une estimable famille de sa paroisse, parce que ses ancêtres n’avaient pas acquis leur fortune d’une manière irréprochable.

Entraîné par son amour de sot touche-à-tout, M. A+B a donné le branle au Naündorffisme, en fondant avec la bourse de gens naïfs ou intrigants la Légitimité de Toulouse, en 1883 ; depuis lors, il y étale son indigeste, servile et mensongère compilation sur Naündorff 1er : il est devenu le deus ex machina de la famille Naündorff, – son âme damnée. Quel honneur pour un prêtre français !

Entre-temps, il va au Logis-de-Mazerolles se courber en plat valet devant sa « princesse Amélie », pour lui jurer qu’il défendra à la vie, à la mort, l’honneur (hum !) de son « royal » père, et surtout pour mieux lui vendre ses manuscrits, car l’abbé Touchatout tient, en échange, à palper des espèces sonnantes :

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