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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/57

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Ici, veuillez vous rappeler qu’à l’ouverture de la deuxième audience du procès Richemont de 1834, M. Morel de Saint-Didier, alors l’âme damnée de Naündorff, remit au président une lettre de son horloger prussien se proclamant « véritable fils de Louis XVI, » et que la cour s’empressa de faire rédiger un procès-verbal de cet incident. Or ceci prouve que Naündorff en voulant faire échec au vrai Louis XVII, était une bonne fortune pour Louis-Philippe et ses serviteurs contre M. de Richemont. Pour comprendre cette vérité, il ne faut qu’un peu de jugement. Mais vos réflexions, ô cher adversaire ! me prouvent que ce peu-là vous manque. Agréez donc mes sincères condoléances, ô très-illustre... ergoteur !


VIII

Jongleries de Polichinelle

Mon contradicteur tenant à son rôle de sot Touche-à-tout, prétend 1° que l’agent Wedembach, attaché à la police secrète des Tuileries, n’était pas dans le secret des dieux quand il conduisit M. de Richemont, le 14 juin 1842, au Dépôt de la préfecture de police, en affectant de le confondre avec Claude Perrin alors en rupture de ban ; 2° que le but de cet agent était d’obtenir de l’avancement en récompense de sa capture ; 3° que le Préfet de police dût prouver à Wedembach qu’il avait fait