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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/61

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ajoute M. de Richemont dans ses Mémoires de 1846, qu’il est toujours en fonctions, ce qui semblerait prouver que l’on a approuvé (en haut lieu) tout ce qu’il a dit et fait... S’il en eût été différemment, Wedembach aurait été renvoyé et puni. » Wedembach était donc bien l’instrument de Louis-Philippe. Donc, Louis-Philippe reconnaissait le fils de Louis XVI dans la personne du baron de Richemont. Wedembach n’a rien contredit : il a cru sage de faire le mort.

Il paraît que cet homme était un précieux limier de police : je vois, dans la Police parisienne, Service de la sûreté, par son ancien chef, G. Macé[1], qu’en 1857 l’officier de paix Wedembach avait sous sa direction la police de la Politique et des Mœurs.

Tout cela est de l’histoire vraie, n’en déplaise à l’illustre abbé Touchatout ! Ô savantissime professeur d’histoire ! vous voyez que vos leçons font sourire et hausser les épaules !! À vous donc la honte de jeter de la poudre aux yeux des badauds de la Légitimité, en suivant les divagations de la folle du logis – du vôtre, pas de celui de Mazerolles, – doublée d’une bonne dose d’ignorance ou de mauvaise foi.

  1. Paris, Charpentier et Cie, 1885, p. 198.