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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/68

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voulu la demander et y correspondre, lui aurait suffi pour vivre chastement, du moment qu’il se reconnaissait tenu au célibat. La réflexion trop subtile, trop insidieuse, trop malpropre, trop cynique du licencié Touchatout ne semble-t-elle pas prouver qu’il serait digne de serrer la main à l’auteur pornographe de l’Abbesse de Jouarre ? Mes condoléances à Monsieur le Curé !

Oui, il est très édifiant l’abbé Touchatout ! Par son article, il m’apprend, en outre, qu’il a des rapports avec un agent en jupons de la police secrète, puisqu’il déclare avoir vu à Paris, chez Mme Elurguet susnommée, une Dame A... qui est très habile à « saisir les mots de passe et les chiffres mystérieux, » pour obtenir ce qu’elle veut. Patience ! elle procurera, sans doute, à ce remuant Touche-à-tout, une place de choix dans la police parisienne pour hâter l’avènement de son bien-aimé Charles XI ! Après cela, il pourra être nommé ministre de la justice royale, en même temps qu’archevêque de Reims. Ce n’est pas trop d’honneur pour un curé si méritant ! Qui sait s’il n’espère arriver au cardinalat, puis à la Papauté ! Ô le grand homme ! À la France, au monde entier de se jeter aux genoux de ce repu des munificences royales !

Voilà réfutée suffisamment et réduite à néant l’attaque maladroite et même malhonnête qui se rattache au premier paragraphe de mon opuscule.


{{T3|Entorse à la vérité|