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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/67

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démontré, dans ma brochure sur la Mauvaise foi de la Légitimité naündorffienne, ses torts envers moi, il s’est bien gardé de les reconnaître là où il avait péché, là où sa loyauté – s’il en a – devait faire un acte de réparation, un acte d’humilité qui est si facile aux saints prêtres !


XI

Licencié en pornographie

Maintenant j’arrive à une réflexion des plus édifiantes du pauvre plumitif Touchatout.

J’ai dit, dans la Victime royale, p. 12 : « Le fils de Louis XVI n’a eu que deux filles, mais hélas ! deux filles naturelles, car il n’a jamais contracté aucun mariage légitime ou de conscience : il ne pouvait se mésallier. » Et là-dessus, M. Touchatout, vraiment inspiré de l’esprit ténébreux, s’écrie : « C’est cela, la fornication était bien plus morale, n’est-ce pas ? »

Le laconisme de mon langage ne permet à personne de dénaturer ma pensée. Le mot hélas suffit pour déplorer une conduite répréhensible... Non, M. de Richemont ne pouvait se mésallier, parce qu’il comptait toujours sur la reconnaissance solennelle de sa sœur, pour faire ensuite un mariage selon sa naissance royale ; mais en attendant il devait vivre en honnête chrétien et fidèle observateur de la loi de Dieu : la grâce d’en haut, s’il avait