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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/73

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efforts pour la tourner en ridicule vis-à-vis de ses dupes. À lui, ne pourrait-on pas appliquer avec justice cette parole de Chamfort : « Il sécrète le venin comme le crapaud et le darde comme la vipère ? »

Je ne doute pas du succès de mon livre devant le tribunal de l’histoire, comme devant les esprits compétents, chrétiens et de bonne foi : il est aussi certain qu’est certain le triomphe de la vérité historique qu’il démontre contre Naündorff et ses souteneurs. Mais l’intrigue Naündorffiste étant méprisée par les éditeurs parisiens et le public en général, je ne prétends obliger personne à publier ou à lire un ouvrage qui confirme lumineusement leur croyance à l’endroit de l’imposteur Naündorff. C’est pourquoi il appartient aux honnêtes fourvoyés de bonne foi – il y en a environ quatre cents parmi les lecteurs de la Légitimité, – de s’entendre entre eux, afin que soit mise au jour pour eux-mêmes, pour leur honneur, pour celui de la France et de la vérité, une étude qui seule peut les éclairer à fond.

Je n’ai pas à offrir mon travail à la Légitimité de Toulouse. Je la connais assez par expérience pour savoir ce qu’elle vaut en pareil cas, comme je l’ai prouvé dans la Mauvaise foi de la Légitimité naündorffienne dévoilée.

Voulant paralyser la bonne volonté de ses honnêtes dupes, l’abbé Touchatout ne leur montre dans l’annonce en question qu’une affaire scabreuse d’argent. Aussi, pour mieux accentuer son dénigrement