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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/74

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intéressé, ne parle-t-il que d’hypothèque, de garanties, comme les plus vulgaires trafiqueurs ou actionnaires qui font un dieu de l’argent. Il n’a donc pu s’empêcher, ce grotesque plaisantin, de manifester sa prédilection prononcée pour cette maxime de son héros prussien : « Avec de l’argent on peut tout avoir dans ce monde ; avec de l’argent on fait du meilleur des rois un coquin et d’un coquin un roi[1]. »

Est-on maintenant assez édifié sur l’honnêteté, le savoir-faire et les insanités de M. l’abbé Touchatout ?


XV

Le grand allumeur de fusées prussiennes

Un mot de conclusion générale.

Dans l’intérêt de l’histoire et de la justice, j’ai rétabli le plus brièvement possible, la vérité odieusement dénaturée ou travestie par la plume de M. l’abbé Touchatout. Sa conduite me rappelle la fable du Singe et la lanterne magique. M. Touchatout représente bien le singe Jacqueau. Comme lui, il n’a pas éclairé la lanterne, mais ce n’est point une étourderie de sa part, c’est un calcul bien réfléchi. Ne m’ayant rien opposé de sérieux, il voulait être plus malin que le singe du fabuliste. Eh bien, on a

  1. La Légitimité du 5 septembre 1886, p. 560.