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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/79

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politesse, de la charité, telle qu’on la doit à un jongleur émérite. Il fallait en finir une bonne fois avec cet empoisonneur de la vérité !

Reste au lecteur, s’il le veut, à m’appliquer, au moins pour rire, ce vers burlesque de La Harpe :

Gille a cela de bon, quand il frappe, il assomme.

Cependant les amis de la vérité pourront me reprocher de n’avoir pas usé de mon droit légal de réponse, en forçant la Légitimité à insérer ma défense dans ses colonnes. Si je ne connaissais pas les procédés déloyaux de l’organe Naündorffiste à mon endroit, je lui aurais certainement adressé mes légitimes rectifications et protestations[1]. Mais je devais d’abord me souvenir qu’en 1884 j’avais dû dévoiler, dans une brochure spéciale, sa mauvaise foi à mon sujet, et qu’en outre j’avais dû lui envoyer du papier timbré. La Légitimité s’est exécutée forcément en ce qui concerne la sommation, tout en se défendant de la reproduire in extenso. En outre, elle a voulu se venger dans la partie qu’elle donne dans son numéro du 26 octobre 1884, p. 727, en la présentant amalgamée à peu près en une seule phrase,

  1. L’attaque renferme 4 pages in-8° assez compactes ; la loi n’accordant à la réponse que le double de la longueur de l’article, je n’aurais droit qu’à 8 pages in-8° en mêmes caractères, ce qui ferait environ la moitié de ma réponse écrite. Or, aux termes de la loi, le reste serait inséré à mes frais au prix d’insertion des annonces judiciaires. Pouvais-je ainsi jeter mon or aux Prussiens de Toulouse ?