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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/83

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apprendre sans ambages dans quel sens des éditeurs parisiens, hommes sérieux, ne demandant pas mieux que de gagner de l’argent, ont répondu à mes offres du manuscrit : la Vérité sur les Naündorff, alors pourtant que le Naündorffisme faisait une sorte de fracas dans les journaux. Écoutez bien : « Il n’y a rien à publier, disaient-ils, pour éreinter la clique des Naündorff, elle n’en vaut pas la peine : elle s’éreintera d’elle-même dans la honte et le mépris publics. Quant à leurs dupes, laissons-les patauger : leur nombre est insignifiant. Ce sont des illusionnées, des fanatiques, des toqués ou des intrigants, des exploiteurs, des ambitieux plus b... qu’intelligents !... » Est-ce clair[1] ?

Dernièrement, à la date du 8 octobre 1886, un vaillant et sympathique journaliste du midi m’écrivait :

« ... Quant au Naündorffisme, que soutiennent toujours les quatre p... et le t... de la Légitimité, il est aujourd’hui, malgré MM. D..., B... et D..., bien tombé, bien usé, bien démodé dans nos régions. Sans une folle visionnaire de Lyon[2], qui est, dit-on, assez riche et qui soutient le journal de ses deniers, il ne paraîtrait plus. Nous avons eu jadis quelques polémiques avec les Naündorffistes :

  1. Le 5 octobre 1887, j’ai eu occasion d’envoyer copie de ce passage à M. l’abbé Roubaud, de Saint-Tropez (Var), aveugle Naündorffiste pur sang.
  2. Mme B..., dont il est parlé ci-dessus, p. 17.