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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/90

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qu’il est d’un piquant intérêt, d’une dialectique serrée et fort lumineuse : la vérité y est palpable, elle déborde d’évidence. L’analyse des documents, la discussion des faits, l’argumentation et les conclusions sont inattaquables. Avec la sagacité d’un érudit, l’auteur se pose carrément sur le terrain de ses adversaires, et c’est avec leurs propres armes qu’il renverse leur thèse de fond en comble et annihile contradictoirement leurs prétendues preuves. Naündorff lui-même, ses amis et ses champions démontrent ensemble l’imposture de l’horloger prussien, par ses pensées et ses paroles, par ses actions et ses omissions, par sa personne et son cadavre. On ne peut mieux ni plus loyalement démasquer Naündorff : c’est son réel coup de grâce devant l’opinion publique et devant l’histoire.

Voici la division de l’ouvrage :

Après l’avant-propos et un préambule de la thèse, viennent trois chapitres : le premier, partagé en quinze paragraphes, examine les signes corporels de Naündorff et de Louis XVII enfant ; le deuxième, comprenant quinze paragraphes aussi, concerne la mémoire de Naündorff, ses rapports avec le démon et sa clairvoyance surnaturelle sur l’enfance du Dauphin ; le troisième démontre, par plus de quatre-vingts preuves, la mauvaise foi dudit Naündorff. Chaque chapitre se termine par une conclusion particulière, ce qui n’empêche pas qu’après le dernier il y a une conclusion générale. Enfin, l’ouvrage se complète par un Appendice de huit paragraphes