Page:Stendhal - Correspondance, I.djvu/37

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

humide qu'il fait me fait souffrir comme un diable d'un coup de sabre que j'ai au pied 1 ; je fais donc tout bonnement tapis­serie. J'espère qu'il n'en est pas de même de toi et que les valses et les contredanses de la nuit font un peu tort aux sages leçons de Mademoiselle Lassaigne. Au reste, je suspens mes jugements témé­raires jusqu'à ta réponse. Au reste, je ne sais si je dois te blâmer, nos heureux jours sont si courts. Je t'embrasse.

Réponse ce soir. H. B.

14. — A

A SA SŒUR PAULINE

S. d. [1800 ou 1801.]

J'ai reçu ta charmante lettre, ma chère Pauline ; elle m'a fait un sensible plaisir ; elle m'en aurait fait davan­tage si tu étais entrée dans de plus grands détails sur tes occupations ; je n'entends pas par là tes bas et la couture, mais bien tes études, tes lectures, ta musique, etc. As-tu La Harpe dont je t'ai parlé à Paris?

1. C'était un coup de pointe que lui avait donné en duel Augustin Petiet, sous-lieutenant de cavalerie comme lui.