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CHAPITRE LVI
Suite
outes nos idées sur les femmes
nous viennent en France du c…..[1] de
trois sous ; et ce qu’il y a de plaisant,
c’est que beaucoup de gens qui n’admettraient
pas l’autorité de ce livre pour
régler une affaire de cinquante francs, la
suivent à la lettre et stupidement pour
l’objet qui, dans l’état de vanité des habitudes
du xixe siècle, importe peut-être
le plus à leur bonheur.
Il ne faut pas de divorce parce que le mariage est un mystère, et quel mystère ? l’emblème de l’union de Jésus-Christ avec son église. Et que devenait ce mystère si l’Église se fût trouvée un nom du genre masculin[2] ? Mais quittons des préjugés qui tombent[3], observons seulement ce
- ↑ Catéchisme. — N. D. L. E.
- ↑
Tu es Petrus, et super hanc petram
Ædificabo Ecclesiam meam.Voir M. de Potter, Histoire de l’Église. - ↑ La religion est une affaire entre chaque homme et
la divinité. De quel droit venez-vous vous placer entre
mon Dieu et moi ? Je ne prends de procureur fondé par le
contrat social que pour les choses que je ne puis pas faire
moi-même.
Pourquoi un Français ne payerait-il pas son p*** comme son boulanger ? Si nous avons de bon pain à Paris, c’est que l’État ne s’est pas encore avisé de déclarer gratuite la fourniture du pain et de mettre tous les boulangers à la charge du trésor.
Aux États-Unis, chacun paye son prêtre ; ces messieurs sont obligés d’avoir du mérite et mon voisin ne s’avise pas de mettre son bonheur à m’imposer son prêtre (Lettre de Birkbeck).
Que sera-ce si j’ai la conviction, comme nos p…s, que mon prêtre est l’allié intime de mon é… ? Donc, à moins d’un Luther, il n’y aurait plus de catholicisme en F… en 1850. Cette religion ne pouvait être sauvée, en 1820, que par M. Grégoire, voyez comme ou le traite.