— Oh ! il sera très riche. »
Ouéhihé : « Très riche, très riche, ou, ou, ou, c’est-à-dire combien ? Dix ou douze mille francs ?
— Oh ! plus que ça !
— Mais à présent, à présent, combien a-t-il à présent ?
— À présent, son père lui donnera huit mille francs pour son auditorat.
— Ah, ah ! ça peut aller, ça peut aller : ça fera au moins dix mille francs à Paris. Il faut prendre garde, cependant. Il a combien de chevaux ? Deux ?
— Quatre. Il cherche à les vendre. »
Ouéhihé : « Il fera bien de se réduire à un. »
Le 8 juin 1789, Arthur Young, qui était à Paris et rapporte les conversations, me donne une idée bien simple d’une histoire de la Révolution sous forme dramatique : Mirabeau, Cazalis, Lally-Tollendal, Sieyès et le fat d’Épréménil parlant ensemble.
Les détails biographiques feraient avaler l’histoire aux amateurs de la finesse dont il est question ci-dessus. Cet ouvrage piquant et instructif ferait la réputation d’un homme.
A. Young réveille le désir de voyager en France, son livre à la main, mais il faudrait aussi avoir une