Page:Stendhal - La chartreuse de Parme (Tome 2), 1883.djvu/169

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XX

Une nuit, vers une heure du matin, Fabrice, couché sur sa fenêtre, avait passé la tête par le guichet pratiqué dans l’abat-jour, et contemplait les étoiles et l’immense horizon dont on jouit du haut de la tour Farnèse. Ses yeux, errant dans la campagne du côté du bas Pô et de Ferrare, remarquèrent par hasard une lumière excessivement petite, mais assez vive, qui semblait partir du haut d’une tour. Cette lumière ne doit pas être aperçue de la plaine, se dit Fabrice, l’épaisseur de la tour