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— Non pas, madame, mais faites d’abord que votre salon soit le seul où il s’amuse.

La conversation fut infinie dans ce sens ; les écailles tombaient des yeux de l’innocente et spirituelle princesse.

Un courrier de la duchesse alla dire à Fabrice qu’il pouvait entrer en ville, mais en se cachant. On l’aperçut à peine : il passait sa vie, déguisé en paysan, dans la baraque en bois d’un marchand de marrons établi vis-à-vis la porte de la citadelle, sous les arbres de la promenade.