Page:Stendhal - Lamiel, 1928, éd. Martineau.djvu/88

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

n’y a de grands hommes que les saints.

— Qui a pu vous donner ces idées terribles ? s’écria Mme Hautemare.

Et, pendant tout le souper, le bonhomme et sa femme ne s’entretinrent en présence de leur nièce que de l’étrange discours qu’elle venait de leur tenir. À la prière que l’on fit en commun, après le souper, le maître d’école eut le soin d’ajouter un Pater pour demander au ciel qu’il préservât sa nièce de penser à Mandrin et à Cartouche, et surtout d’y penser avec des sentiments si visiblement criminels.