Page:Stendhal - Les écrits érotiques de Stendhal, 1928.djvu/41

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l’un ni l’autre les parties adverses. Il me disait : « J’aimerais mieux coucher ce soir avec cette gousse-là qu’avec n’importe quelle femme de Grenoble. »

À Suze, après souper chez Mme Deschamp, Derrien me dit :

« Allons voir cette bougresse-là !

— Oh ! bah ! à cette heure-ci, tout est couché. (Il était onze heures.)

— Nous enfoncerons les portes, si on ne nous ouvre pas. »

Il était un peu ivre, échauffé seulement. Le mari était absent. La femme nous ouvre, presque en chemise, et nous allons nous asseoir près de son lit. Romain se mit auprès d’elle et lui parla beaucoup de sa fatigue : il était arrivé ce jour-là de Lanslebourg avec