Page:Stendhal - Les écrits érotiques de Stendhal, 1928.djvu/40

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selle en société : il ne lui a plus reparlé de l’accident, la demoiselle ne lui a pas fait mauvaise mine, et ils ont été ensemble comme auparavant.

Les demoiselles Rhédon autorisent beaucoup la familarité. Coïc m’a dit souvent qu’on leur prenait les mains, voire même la gorge et le cul, sans qu’elles s’en formalisassent. Coïc était charmé surtout de la seconde, Sophie, qui est borgne, qui a la gorge molle, disait-il (à dix-huit ans !), et qui a pour mains des manottes (grosses mains rondes). En faisant l’énumération de ses qualités, Coïc n’en était pas moins charmé. Nous avons disputé trois heures, à Bard, sur la supériorité de Mme Sophie sur les demoiselles de Grenoble ; nous ne connaissions ni