Page:Stendhal - Les écrits érotiques de Stendhal, 1928.djvu/50

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a fait penser qu’il laisse la vérole à sa femme par politique. Il en serait sûrement cocu sans cela ; sa femme le craint et ne l’aime guère.

Il est excessivement joueur. Je me suis trouvé dans un billard, où il jouait avec le lieutenant de gendarmerie de Suze. Je fus frappé de sa mine scélérate ; à chaque coup qu’il manquait, il prononçait un bouzaron entre ses dents qui répandait un silence terrible dans la salle (un silence de terreur).

Il sut très probablement l’affaire de Derrien avec sa femme ; il en fit meilleure mine à Derrien. (Voyez le caractère de Derrien).

Quand il voyait que nous allions contre les entrepreneurs et Perrino, il nous riait au nez.

Perrino et ne lui s’aimaient point, ils se plaisantaient même en face, mais ils avaient été réunis forcément.