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III
DE L’ÉDITEUR.

préparer l’édition nouvelle de son livre qui parut en deux tomes au cours de 1826. Ce n’est qu’après sa mort que tous les manuscrits demeurés à Milan furent rapportés en France par Mareste et remis à ses exécuteurs testamentaires Crozet et Colomb. Ce dernier n’en a publié que de rares fragments dans l’édition posthume des œuvres de son cousin, parue par ses soins aux éditions Lévy. Aujourd’hui les feuillets noircis à Milan en vue de la refonte de Rome, Naples et Florence sont disséminés sans ordre dans les manuscrits de Stendhal que conserve la bibliothèque municipale de Grenoble[1]. Ils sont néanmoins d’autant plus faciles à rassembler qu’un certain nombre d’entre eux portent en tête des indications de ce genre « Pour une nouvelle édit[ion] of St[endhal] », « À placer dans le Tour », « L’Italie en 1818 ».

Ce sont ces fragments écrits de 1817 à 1819 et réunis ici pour la première fois, qui forment la partie la plus importante du présent volume.

Il m’a paru néanmoins légitime d’y joindre, comme j’ai fait, quelques brèves notes tracées antérieurement, vers 1815,

  1. On les trouvera particulièrement nombreux aux tomes 27, 10, 20 et 26 de R. 5.896 et dans II. 292-295.

    C’est de là que Jean de Mitty en a tiré, avec son infidélité ordinaire, deux ou trois chapitres pour le volume de mélanges qu’il a intitulé : Napoléon.