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IV
PRÉFACE.

et qui n’ayant pas trouvé place dans la première édition ou tout au moins n’ayant pu y être utilisées sous leur forme primitive, étaient demeurées dans les papiers de Beyle.

Ce premier ensemble est réuni ici sous le titre de l’Italie en 1818.

Les derniers chapitres de ce livre ont une autre origine. Quand Henri Beyle de retour à Paris prépara, avec succès cette fois, de 1824 à 1826, la nouvelle édition fort augmentée de Rome, Naples et Florence, il avait oublié ses notes antérieures ou ne se souciait pas, par prudence, de les faire revenir de Milan. Toujours est-il qu’il récrivit presque entièrement son livre. Mais il n’y put faire tenir toute la copie qu’il venait d’accumuler[1]. Une partie de ce qui lui demeura en portefeuille a servi, ce n’est point douteux, de premier substratum aux Promenades dans Rome qu’il devait entreprendre quelques mois plus tard[2]. Mais une fois encore

  1. Un exemplaire de Rome, Naples et Florence (édition de 1826), annoté par Stendhal et conservé à la Bibliothèque Nationale de Rome, en fait foi. Aux derniers feuilleta du volume, Stendhal a tracé ce renseignement relevé par M. Paolo Costa « Fragments refusés par l’Imprimerie Vie de Pie VI, Vie de Pie VII, Vie de Léon XII, Le Mariage au Nord et au Midi, Marionnettes, Cassandrino, La Princesse Santavalle. » (Cf. Mercure de France, I-VII-1006.)
  2. C’est ainsi qu’il y glissa quelques lignes de son article sur les Marionnettes.