ina finit par sortir moins souvent, elle errait dans ce magnifique
appartement, chef-d’œuvre de la
magnificence de son père, autrefois
rendez-vous de la société la plus brillante
et maintenant si solitaire. Le superbe
hôtel bâti par Pierre Wanghen
occupe l’extrémité nord de Frédéric-Gasse,
la belle rue de Kœnigsberg, si
remarquable aux yeux des étrangers par
ce grand nombre de petits perrons de
sept à huit marches faisant saillie sur la
rue et qui conduisent aux portes d’entrée
des maisons. Les rampes de ces petits
escaliers, d’une propreté brillante, sont en
fer coulé de Berlin, je crois, et étalent
toute la richesse un peu bizarre du dessin
allemand. Au total ces ornements
contournés ne déplaisent pas, ils ont l’avantage
de la nouveauté et se marient fort
bien à ceux des fenêtres de l’appartement
noble qui, à Kœnigsberg, est à ce rez-de-chaussée
élevé de quatre à cinq pieds
au-dessus du niveau de la rue. Les fenêtres