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Page:Stendhal - Rome, Naples et Florence, I, 1927, éd. Martineau.djvu/20

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DE L’ÉDITEUR

On pourraii multiplier ces exemples. Mais à quoi bon ? Nous ne cherchons plus dans les livres de voyages de Stendhal le miroir exact de sa vie, mais des impressions pleines de charme, des traits amusants, et des éclairs d’intelligence sur le caractère italien et sur les beaux arts.

Son manuscrit terminé, Beyle, alors à Paris, où il demeurait à l’hôtel d’Italie, place des Italiens, en confia l’impression à l’imprimeur de S. A. R. Mgr le duc d’Angoulême, A. Egron, 37, rue des Noyers, au cours d’un entretien qu’il eut avec lui le 27 juin 1817. L’auteur, comme il avait fait pour ses ouvrages précédents, prenait les frais à sa charge.

La correspondance entre Beyle et Egron et les comptes de ce dernier nous ont été conservés dans les manuscrits de Grenoble. M. Daniel Muller les a publiés dans l’érudit avant-propos de son édition de Rome, Naples et Florence, chez Champion.

Dès le 19 juin, Egron qui n’était pas sans s’être aperçu des idées avancées de son client, lui mandait : « Je vais, Monsieur, mettre tous mes soins à l’impression de votre ouvrage. De votre côté, veuillez avoir la complaisance de relire avec soin le ms. pour