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Page:Stendhal - Rome, Naples et Florence, I, 1927, éd. Martineau.djvu/21

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PRÉFACE

éviter les remaniements qui coûtent beaucoup et nuisent à l’élégance de l’ouvrage. Je vous prie surtout de vouloir bien relire avec sang-froid pour ôler tout ce qui pourrait nous brouiller avec les tribunaux. Je ne veux en aucune manière avoir des démélés avec l’autorité. J’aurai soin de vs. avertir si quel. passages me semblent sortir des bornes libérales. »

Beyle n’avait, en effet, dissimulé qu’à peine ses idées hostiles au régime ; aussi tente-t-il ingénieusement, à la demande de l’éditeur, de pallier aux passages les plus dangereux en prodiguant en notes de grands éloges au gouvernement de Louis XVIII. Colomb l’a souligné dans sa Notice : « Ce sont tout simplement des passeports ; on ne doit y voir que la crainte du procureur du Roi, et nullement sa pensée sur la Restauration. »

Egron avait trouvé un titre peu exact mais excellent pour la vente, et, un mois après l’Histoire de la peinture en Italie, la bibliographie de la France du 13 septembre annonçait Rome, Naples et Florence en 1817 par M. de Stendhal, officier de cavalerie, un volume in-8o, de l’imprimerie d’Adrien Egron, en vente à Paris chez Delaunay, libraire au Palais-Royal, Galerie-de-Bois, et chez Pélicier, libraire au Palais-Royal, Galerie-des-Offices.