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Page:Stendhal - Rome, Naples et Florence, I, 1927, éd. Martineau.djvu/23

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PRÉFACE

paraissait à Londres, une seconde édition française de Rome, Naples et Florence. Elle sortait des presses de Schulze and Dean, 13 Poland street, qui ont également imprimé la première édition de l’Adolphe de Benjamin Constant. C’est un volume de trois cent cinquante-trois pages qui ne porte pas de faux titres comme il était courant pour toutes les éditions anglaises du même éditeur. Aucun nom d’auteur n’y figure, mais le titre est ainsi détaillé : « Rome, Naples et Florence en 1817 ou Esquisses sur l’état actuel de la Société, des Mœurs, des Arts, de la Littérature, etc., de ces Villes célèbres. » Cette édition, soigneusement collationnée par M. Ronald Davis, qui en a eu entre les mains un des très rares exemplaires connus, outre celui du British Museum, montre avec l’édition de Paris des différences fort nettes en quelques passages. Ces variantes partout fort pertinentes, émanent certainement de Stendhal, qui dut revoir son texte lors de son séjour à Londres en août 1817, séjour durant lequel il arrangea sans aucun doute avec Colburn les conditions de cette deuxième édition française ainsi que celles de la traduction en anglais qui l’année suivante devait paraître chez le même éditeur, par les soins des mêmes imprimeurs. Cette traduction redonnait à l’auteur son pseudonyme, mais, le décou-