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Page:Stendhal - Rome, Naples et Florence, I, 1927, éd. Martineau.djvu/22

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DE L’ÉDITEUR

Il avait été tiré cinq-cent-quatre exemplaires dont quatre sur vélin.

La vente marcha fort bien et Egron — qui, s’étant chargé des rapports avec les libraires, devait, les frais de l’édition intégralement remboursés, remettre à l’auteur trois francs par exemplaire vendu, défalcation faite des treizièmes, — s’acquitta rapidement par des règlements échelonnés. Un des premiers permit à Stendhal, dès 1818, de s’acheter la collection complète de la publication qu’il prisait le plus au monde L’Edimburg Review. Le 16 mars 1820 il ne restait environ qu’une vingtaine d’exemplaires chez les libraires et ceux-ci majoraient leur prix. Stendhal, au 13 décembre 1821, lors du dernier paiement, était non seulement rentré dans ses débours, mais retirait encore de son livre un bénéfice d’un peu plus de cent francs. C’était un succès.

Il ne semble pas cependant que la presse française ait parlé du livre. Comme il se vendait bien, l’auteur ne demanda pas d’articles à ses amis, mais les pria de reporter leurs bons offices sur L’Histoire de la peinture en Italie et surtout sur les Vies de Haydn, Mozart et Métastase, dont une grande partie demeurait en magasin.

La même année que l’édition de Paris