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Page:Stendhal - Rome, Naples et Florence, I, 1927, éd. Martineau.djvu/29

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PRÉFACE

transporté au cours des deux premiers volumes. Et j’ai repris les variantes de l’édition de Londres toutes les fois qu’elles éclairent quelque obscurité ou corrigent une faute certaine de l’édition originale française.

Quant aux deux premiers tomes, tout en y suivant constamment la troisième édition, celle de 1826, j’ai pu néanmoins y tenir compte des corrections judicieuses de Stendhal. Celui-ci profita en effet de l’établissement des très nombreux cartons signalés plus haut pour améliorer son texte. S’il ne convient pas aujourd’hui de se préoccuper des cartons quand ils masquent la pensée de l’auteur primitivement tracée en clair, et si dans ce cas il paraît légitime de rétablir la version censurée, il est naturel au contraire de s’y conformer quand ils réparent quelque inadvertance primitive de l’auteur ou de l’imprimeur.

D’autres éclaircissements ont été laissés de la main même de Beyle sur plusieurs exemplaires de ce livre, et ils ont été relevés successivement par la Nuova Antologia, par la chronique stendhalienne de L’Ermitage due à Remy de Gourmont et Ad. Paupe, et par M. Muller dans l’indispensable édition Champion. Je les ai utilisés : pourquoi après cent ans ne laisser trop prudemment qu’une initiale, quand une