Page:Stendhal - Rome, Naples et Florence, II, 1927, éd. Martineau.djvu/288

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mieux que le révérend M. Irving mettant sa montre en gage. Il y a tant de maladies et de choses tristes dans la vie, que rire n’est pas raisonnable. Les jésuites à la manche large, les indulgences, la religion telle qu’elle était en Italie vers 1650, valent beaucoup mieux, pour les arts et le bonheur, que le protestantisme le plus raisonnable. Plus il est raisonnable, plus il tue les arts et la gaité.

(L’état de la liberté de la presse, en 1826, s’oppose à ce que j’envoie à l’imprimeur :

1o La Vie de Pie VII, très-favorable cependant à ce vénérable pontife ;

2o La Vie du cardinal Consalvi ;

3o La Description du mécanisme du gouvernement romain. Les choses vont à peu près comme en 1500 : c’est un morceau curieux d’antiquité ;

4o L’Histoire du conclave de 1823, pendant lequel je me trouvais à Rome. Chaque soir nous avions chez madame N*** le détail du vote émis dans le conclave par chaque cardinal ;

5oL’Histoire du secrétaire employé par Pie VI pour son travail sur les évêchés d’Allemagne ; le tour joué à ce secrétaire par le cardinal Consalvi ; les amours de madame la générale Pfiffer.)