voix dont on se souvienne, supérieure de bien loin à la Banti, à la Billington, à la correa, à Marchesi, à Crivelli. Même dans les morceaux les plus vifs, madame Catalani semble toujours chanter sous un rocher ; elle a ce retentissement argentin.
Quel effet ne produirait-elle pas si la nature lui eût donné une âme ! Elle a chanté tous ses airs de la même manière. Je l’attendais à l’air si touchant
- Frenar vorrei le lacrime.
Elle l’a chanté avec le même luxe de petits ornements gais et rapides que les variations sur l’air
- Nel cor piu non rai sento.
Madame Catalani ne chante jamais qu’une douzaine d’airs ; c’est avec cela qu’elle se promène en Europe[1]. — Il faut l’entendre
- ↑ Ce soir nous avons eu :
- Della tromba il suon guerriero.
Portogallo.- Frenar vorrei le lacrime.
Idem.- Nel cor piu non mi sento.
Paisiello.
Second concert, à Milan.- Deh frenate le lacrime.
Puccita.- Ombra adorata aspetta.
Crescentini.- Nel cor piu non mi sento.
Paisiello.
Troisième concert.- Della tromba il suon guerriero.
Portogallo.- Per queste amare lacrime.
***- Oh dolce contento.
Mozart.
Quatrième concert.- Son Regina.
Portogallo.- Dolce tranquillità.
Madame Catalani a chanté cet air avec Galli et mademoiselle Cori, son élève.
- Oh cara d’amore !
de Guglielmi avec Galli.
- Sul margine d’un rio.
Millico.- Che momento non pensato.
terzetto de Puccita, avec Galli et Remorini. La voix de Galli a écrasé celle de la femme célèbre.
Cinquième concert.- Quelle pupille tenere.
Cimarosa.- Che soave zephiretto.
Mozart.- Stanca di paseolare.
Millico.- Frenar vorrei le lacrime.
- La ci darem la mano.
Mozart.- Dolce tranquillità.