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Page:Stendhal - Rome, Naples et Florence, Lévy, 1854.djvu/25

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une fois, pour avoir un regret éternel que la nature n’ait pas joint un peu d’âme à un instrument si étonnant. — Madame Catalani n’a fait aucun progrès depuis dix-huit ans qu’elle chantait à Milan Ho perduto il figlio amato. — Peu importe le nom du compositeur, l’air que chante madame Catalani est toujours le même : c’est une suite de broderies, et la plupart de mauvais goût. Elle n’a trouvé que de mauvais maîtres hors de l’Italie.

Voilà ce qu’on disait autour de moi. Tout cela est vrai ; mais de notre vie peut-être nous n’entendrons rien d’approchant. Elle fait la gamme ascendante et descendante par semi-tons, mieux que Marchesi, que l’on me fait voir au concert. Il n’est