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Page:Stendhal - Vie de Henri Brulard, t1, 1913, éd. Debraye.djvu/27

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INTRODUCTION


LE MANUSCRIT
DE LA VIE DE HENRI BRULARD

Une lettre de Henri Beyle annonçait, le 11 novembre 1832, au libraire parisien Levavasseur : « J’écris maintenant un livre qui peut-être est une grande sottise ; c’est Mes Confessions, au style près, comme Jean- Jacques Rousseau, avec plus de franchise. » Suivait un plan sommaire du nouvel ouvrage : « J’ai commencé par la campagne de Russie en 1812… A côté de la campagne de Russie et de la cour de l’Empereur, il y a les amours de l’auteur ; c’est un beau contraste. »

Stendhal faisait-il allusion à une première rédaction de son autobiographie, qu’il intitula plus tard