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Page:Stendhal - Vie de Henri Brulard, t1, 1913, éd. Debraye.djvu/29

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xxi
introduction

taisie d'écrivain, car le premier feuillet porte bien la date du 23 novembre 1835, et celle du 16 octobre 1831 (sic), mise en surcharge, a été ajoutée postérieurement, lorsque Beyle a revu sa première rédaction ; les mots : 16 octobre 1831, et les corrections, sont de la même encre.

Le manuscrit, tel que le possède la Bibliothèque municipale de Grenoble, est formé de trois gros volumes, cotés R 299, du format 300 sur 210 millimètres, que Beyle lui-même fit relier, et, en outre, de deux cahiers, l'un compris dans le carton coté R 300, l'autre relié avec le tome XII de la collection en vingt-huit volumes, cotée R 5.896. Les trois volumes reliés contiennent respectivement les feuillets 2[1] à 248, 249 à 500, et 501 à 796 ; la fin de l'ouvrage (fol. 797 à 808) est dans le tome XII de la collection R 5.896 ; enfin, le cahier R 300 comprend (dans cet ordre) les chapitres xv, xiii et v de la présente édition. Le papier est rugueux, de couleur verdâtre, sauf à partir du feuillet 708, dans un angle duquel Stendhal a noté : « Nouveau papier, acheté à Cività-Vecchia. »

Stendhal n'a pas économisé son papier : il a couvert seulement le recto des feuillets, son écriture est large, les lignes sont très espacées. Mais il corrigeait souvent, ajoutait à son texte, l'accompagnait de réflexions ; aussi, en beaucoup d'endroits, les

  1. Par une erreur inconcevable, le premier feuillet a été relié avec le manuscrit R 5.896, tome XII, fol. 3.
Brulard I.
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