« Le maître Durand.
« L’École centrale, les mathématiques jusqu’au départ pour Paris, en novembre 1799.
« Diviser en chapitres de vingt pages.
« Plan : établir les époques, couvrir la toile, puis, en relisant, ajouter les souvenirs, par exemple : 1° l’abbé Chélan ; — 2° je me révorte (l’ouvrier chapelier, journée des Tuiles[1]). »
De ce plan si soigneusement établi, ne prévoyant cependant que la première partie de l’ouvrage, Stendhal n’a pu respecter le cadre. Ses souvenirs étaient, chronologiquement, trop confus, et le nombre des épisodes trop inégal pour chacun des quatre livres projetés : les faits du temps de la « tyrannie Raillane » et ceux du « maître Durand », par exemple, ont une importance bien différente. Aussi, en cours de rédaction, Stendhal ébauche-t-il un nouveau plan, le livre II devant commencer à son premier séjour à Paris. Division sans doute aussi précaire que la première, puisque l’auteur ne prévoit pas un livre III lorsqu’il raconte son départ de Paris et son voyage jusqu’à Milan, à la suite de l’armée de réserve.
- ↑ Ce plan se trouve dans R 5.896, tome XII, fol 2.