[xlvii de la présente édition] commencera le quatrième volume. » Or, de ce quatrième volume, Stendhal a écrit à peine un chapitre.
Il s’était également proposé d’établir un texte définitif, puisqu’il note à la page 783 de son manuscrit : « A placer ailleurs en recopiant[1]. »
Malheureusement, le ministre des Affaires étrangères accorda un congé au consul de France à Cività-Vecchia ; et, laissant là souvenirs et réflexions, Beyle partit pour Paris. Son congé se prolongea pendant trois ans. Au retour, la Vie de Henri Brulard était oubliée, elle ne fut jamais achevée, ni corrigée.
Stendhal avait, avant d’écrire, dressé un plan général de son autobiographie. Le voici, tel qu’il nous est parvenu :
« Pour la clarté, diviser cet ouvrage ainsi :
« De sa naissance à la mort de madame Henriette Gagnon.
« Tyrannie Raillane (ainsi nommée non pour sa forme, mais pour ses effets pernicieux).
- ↑ Voir chapitre xlii.